Jolie cité aux toits de lauzes, à l'entrée de la Vallée de la Dordogne.
Situé aux confins de trois régions, Limousin, Auvergne et Midi-Pyrénées, Argentat sur
Dordogne a su tirer parti très tôt de cette position pour se développer au gré des différents
échanges commerciaux. Les premières traces d’habitats à Argentat datent de l’époque gallo-
romaine mais un oppidum gaulois avait préalablement été construit à Monceaux-sur-Dordogne
(5km en aval d’Argentat).
Plus tard, un fort se développa autour de l’église, dont le noyau constituait le « fortalicium ».
Argentat fut marqué par les guerres de religions. A la contre-réforme, trois couvents
catholiques furent construits. Le plus beau témoignage est celui des Récollets, construit tout
près de la rivière et aujourd’hui occupé par une école privée.
Mais l’âme d’Argentat remonte à l’époque du commerce des gabares. Ces embarcations à fond
plat appelées localement « courpets », construites en amont, étaient chargées de Carassonnes
(piquets de vigne) et de merrains (planches de bois) et partaient du port d’Argentat direction le
bordelais.
Le saviez-vous ?
Une fois arrivées à destination, les gabares étaient démontées et vendues comme bois de chauffage. A l’apogée de ce trafic (fin XIX°), près de 400 gabares partaient d’Argentat.
Argentat, Capitale de la pêche à la mouche